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Maquillage.


Maquillage.


I



J’éprouve à suivre, ma petite,
Tes mouvements capricieux,
Un âcre plaisir qui m’irrite
Et me fait t’aimer encor mieux.

Rien n’est vrai dans ton gaspillage
De frais parfums et de couleurs,
Et tu voles au Maquillage
Tes charmes les plus querelleurs.

Bien que je devine ta ruse,
Je ne t’en veux pas. Sur ton front,
Malgré la couche de céruse,
Mes baisers nombreux descendront.

La pommade et les aromates
Te donnent l’éclat du métal
Et ces pâleurs vives et mates,
À l’effet bruyant et brutal,