Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/356

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Question d’art. 297 Qui voyaient se rougir les herbes de leurs rives, Charriant des corps sans regards, Firent bondir le cœur du couple épouvantable D’un sauvage et joyeux orgueil. Tout croulait devant eux ; le palais et V Stable N’étaient que râles et que deuil. Lui la baisait au front en disant : « Ma Guerrière l ’ » Elle répondait : « Mon César / » Mais du moins ils avaient caché leur front derrière. Un masque pris au vieux bazar Où tous les oripeaux acceptés par l’histoire Pourrissaient, mettables encor. La Guerre se cachait, disant : « Je suis la Gloire ! » On rafraîchissait le décor, On prenait un prétexte, on dorait la pilule, On parlait d’insulte au drapeau ; La Presse étant murée au fond d’une cellule, peuple, malheureux troupeau ! Tu te laissais oonduire où l’on voulait, docile Au licol, calme, sans fureur, Et tu criais encore, sublime imbécile / En mourant : « Vive V Empereur l » III. Mats aujourd’hui Tartufe, au moins, ne se retranche Plus derrière un masque menteur. La situation claire, bien nette, franche, Fait tomber le fard de Facteur ; . 3*