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Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/420

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A Pierre Véron. 361 Et quipourtant, au fond, ne sont que les deux sœurs Faites pour la famille et ses pures douceurs ! Pendant qu’a tous les vents les sinistres trompettes Lançaient avec fracas le signal des tempêtes, Que pouvait devenir mon théâtre forain t Il s’effondra. Plus tard, quand dans le ciel serein L’ardent consolateur, le soleil, dans sa joie Parut, disant au pri vert : * Respire et flamboie ! » — Veux-tu, fis-je à la Muse, édifier encor Nos tréteaux et sonner comme autrefois du cort Revêts le jupon court qui sied à Zêphyrine Et courons au plus tôt dire qu’on tambourine Le spectacle brillant et varié du soir, — Non ! répondit la Muse, Il convient de surseoir A ces frivoles jeux d’un autre temps. Mon âme Est pleine de tristesse et le courroux V enflamme. Non ! je ne rirai plus. Reprenons, reprenons, Loin de ces tribuns faux dont j’efface les noms, L’égoïste travail de nos jeunes années. Fuyons vers le passé. Que molles, enchaînées Par des rimes d’or pur, nos strophes largement Tombent, célébrant Zeus immortel et clément ! Ah ! réfugions-nous dans VArt inaltérable Et laissons les humains a leur sort misérable ! Aimer f souffrir encore t Je ne veux pas. Assez D’illusions ainsi, de rêves êcltisês ! Je ne veux plus brûler V idole de la veille, . 46