Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/423

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364 Appendice. II Dans les maquis. Alors qu*Abbatucci, V honnête mandataire Que la Corse envoyait a Paris pour se taire, Et qui se taisait en effet Comme on ne se tait pas, lorsqu* Abbatucci, dis-j’e, Vit qu’il fallait parler, tout a coup, $ prodige, Il en demeura stupéfait Il se gratta le front lentement, le cher homme ! Puis secouant la tête, il êternua comme Pris d’un fort rhume de cerveau, Boutonna son habit, dit gravement : « Sois forte, C’est le cas, ô mon âme l * et parla de la sorte Aux électeurs de Zicavo : « chasseurs de mouflons, bergers dont la peau lisse Se brunit au soleil, espoir de la police, Pâtres, témoins au front d’airain, Oui, Bellacochia, vieux bandit vénérable, Blanchi dans la forêt sous le chêne et V érable, C’est bien moi, votre Séverin.