Page:Glatigny - Les Folies-marigny, 1872.djvu/17

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aze ; Il lui faut le grand drame et l'étude de moeurs. Le Vaudeville aussi me repousse. Je meurs, C'est ce que j'ai de mieux à faire.

GUIGNOL. Elle me plonge Dans la douleur !

MARS. Allons ! dérision ! mensonge Que tous ces désespoirs ! Il faut lutter. Je veux Ébouriffer encor ton buisson de cheveux ! Vite, du rouge, et plus de ces pâleurs de spectre ! La Fantaisie errant ainsi qu'une autre Électre, Ce serait du nouveau vraiment. Assez de pleurs ! Nous allons entonner les refrains querelleurs Que tu savais jadis. On te repousse ! Ingrate ! Baisse les yeux et prends un air contrit, et gratte A la porte en disant ton nom, on ouvrira, Et le passé joyeux pour toi refleurira. C'est ici le théâtre où tu pourras à l'aise T'épanouir sans rien qui te gêne ou te lèse. Le cadre est à souhait pour ces légers tableaux Où le Caprice lance en l'air ses javelots. Les échos te diront des vers de la Nuit rose, Ce poëme rêvé loin du pays de prose. Sur ces tréteaux alors d'éclat environnés, Deburau, Paul Legrand, masques enfar