Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/115

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voulez pas venir… Je ne recouvrerai toute mon énergie que lorsque j’aurai la certitude que mes travaux contribueront à nous unir ensemble de la manière la plus indissoluble ».

« Je gémis souvent, quand je songe à la confusion qui règne dans vos affaires et à la tranquillité d’esprit que vous affectez ; à présent même je crains presque de vous demander si le plaisir de jouir de votre liberté ne surpasse pas la peine que vous éprouvez d’être éloigné de moi. Quelquefois je m’abandonne au doux espoir de vous voir un jour me trouver nécessaire à votre bonheur… Sans cela qu’aurions-nous besoin de nous réunir ?… Mais un moment après le désespoir vient abattre mes esprits accablés par ces mouve-