Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/69

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française qu’elle n’acheva pas. Une de ces lettres a paru dans ses ouvrages posthumes.

Elle y renouvela connaissance à Paris, avec Thomas Paine, qu’elle avait vu autrefois à Londres, et elle trouva dans la liaison intime qu’elle forma avec Hélène-Marie Williams, alors résidante en France, une ressource consolante. Pourvue de lettres de recommandation pour plusieurs maisons des plus respectables, elle parvint à se lier avec plusieurs des chefs de la révolution française, et plus particulièrement avec le parti Brissotin auquel elle se montra particulièrement dévouée. Différentes circonstances qu’elle se rappelait toujours avec regret l’empêchèrent d’être présentée à madame Roland, l’héroïne des Girondins… Il n’y a pas à douter