sieur, et sur ce qu’il y a à faire pour lui, on ne peut vraiment lui rien tirer du nez.
Voilà tout juste le ton ordinaire, il veut encore un remercîment de ce qu’il m’ennuie.
Comment donc aurais-tu, pauvre fils de la terre, passé ta vie sans moi ? Je t’ai cependant guéri pour long-tems des écarts de l’imagination ; et, sans moi, tu serais déjà bien loin de ce monde. Qu’as-tu là à te nicher comme un hibou dans les cavernes et les fentes des rochers ? quelle nourriture humes-tu dans la mousse pourrie et les pierres mouillées, plaisir de crapaud ? Passe-tems aussi beau qu’agréable ! Le docteur te tient toujours au corps.
Comprends-tu de quelle nouvelle force cette course dans le désert peut ranimer ma vie ? Oui, si tu pouvais le sentir, tu