Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/238

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Une amoureuse flamme
Consume mes beaux jours ;
Ah ! la paix de mon ame
A donc fui pour toujours !

Je suis à ma fenêtre,
Ou dehors, tout le jour,
C’est pour le voir paraître,
Ou hâter son retour.

Sa marche que j’admire,
Son port si gracieux,
Sa bouche au doux sourire,
Le charme de ses yeux ;

La voix enchanteresse
Dont il sait m’embraser,
De sa main la caresse,
Hélas ! et son baiser…..

D’une amoureuse flamme
Consument mes beaux jours ;
Ah ! la paix de mon ame
A donc fui pour toujours !

Mon cœur bat et se presse,
Dès qu’il le sent venir ;