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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/120

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THOMAS. A présent laisse-moi faire.

JÉRY.

Comment veux-tu t’y prendre ?

THOMAS.

Adroitement.

JÉRY.

Mais enfin ?

THOMAS.

Je veux lui demander ce qu’elle ferait s’il venait un loup.

JÉRY.

C’est une plaisanterie.

THOMAS.

Et si son père mourait.

JÉRY.

Ah !

THOMAS.

Et si elle devenait malade.

JÉRY.

Parle bien au moins !

THOMAS.

Et quand elle deviendra vieille.

JÉRY.

Tu as appris à parler.

THOMAS.

Je lui conterai des histoires.

JÉRY.

Très-bien.

THOMAS.

Je lui saurai dire qu’on doit remercier Dieu, lorsqu’on trouve un honnête garçon.

JÉRY.

Parfaitement.

THOMAS.

Je veux te faire valoir ! Va toujours ! va !

JÉRY.

Nouvel espoir, nouvelle vie,

Ce que mon Thomas me promet I