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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/124

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A présent, nargue de la babouine ! (Il s’assied sur le rocher, prend son violon, racle et chante.)



Un quolibet, qui veut l’entendre,

Qu’il accoure vitement ;

L’auteur en est Holopherne, Il est encore tout battant neuf.

Le Père, sortant vivement de la cabane. Qu’arrive-t-il ? Qu’osez-vous faire ? Qui vous donne ce droit ? Qui donc ?

THOMAS.

Dans la Pologne et l’Empire romain Ça ne va pas mieux que cela.

B.ETELY.

ici te crois-tu gentilhomme, Que nul ne te puisse empêcher ?

THOMAS.

Une fille bien avisée Prendra pour elle un mari.

LE PÈRE. Voyez quelle audace inouïe ! Attends, tu recevras ta parti

Thomas, même jeu. On dit que pour un dur billot, Il faut un coin de forte taille.

Bjetely.

Insolent, passe ton chemin ! Quel mal t’ai-je fait ?

THOMAS.

Pardonnez-moi ’ ! Vous me prenez pour un autre.

(7/ s’éloigne. )

BjETELY.

Devons-nous le souffrir ?

LE PÈRE.

, Sans vengeance !

B^TELY.

Appelez au secours, Au secours les voisins !

(Lepère s’éloigne.)

1. Ces mots sont en francais dans le texte.



Bjetely.

Mon cœur