Oh ! malheur !
Je grimpe sur un arbre.
Je me cache dans les roseaux. (Gols, Lerse, George et des cavaliers paraissent.)
Ici, le long de l’étang, et, à main gauche, dans le bois ; comme cela, nous les prendrons à dos. (Ils passent.)
Il ne fait pas bon ici. Michel !… Il ne répond pas ? Michel, ils sont partis. (Il s’avance vers le marais.) Michel ! Miséricorde ! Il est noyé. Michel ! Il ne m’entend pas ; il est mort. Te voilà donc crevé, poltron ! Nous sommes battus. Des ennemis, partout des ennemis ! (Gatz, George, paraissent à cheval.)
Halte-là, drôle, ou tu es mort !
Laissez-moi la vie.
Ton épée ! George, mène-le vers les autres prisonniers, que Lerse garde là-bas près du bois. Je veux atteindre leur officier fugitif. (Ils s’éloignent.)
Qu’est devenu le chevalier qui nous commandait ?
Mon maître l’a renversé de cheval la tête la première, en sorte que son panache s’est planté dans la boue. Ses gens l’ont remis à cheval, et ils ont fui comme des possédés. (Ils s’éloignent.)
Le camp.
Ils fuient de loin vers le camp.
Il sera sur leurs talons. Faites avancer cinquante hommes