Jaxthausen.
Rassurez-vous, noble dame.
Ah ! Lerse, il avait les larmes aux yeux en prenant congé de moi. C’est cruel ! bien cruel !
Il reviendra.
Ce n’est pas cela. Quand il partait pour marcher à une glorieuse victoire, mon cœur n’était pas affligé ; je me réjouissais de son retour, qui m’inquiète aujourd’hui.
Un homme si généreux !
Ne l’appelle pas ainsi, cela renouvelle ma douleur. Les scélérats ! Ils menaçaient de l’égorger et de brûler son château… Quand il reviendra… je le vois sombre, sombre !… Ses ennemis forgeront des accusations calomnieuses, et il ne pourra pas dire : non !
Il pourra le dire et le dira.
Il a rompu son ban. Ose dire que non !
Non ! Il a été contraint. Où est la raison pour le condamner ?
La méchanceté ne cherche pas des raisons, mais des prétextes. Il s’est associé à des rebelles, des malfaiteurs, des meurtriers ; il s’est mis à leur tête. Ose dire que non !
Cessez de vous tourmenter et moi avec vous. Ne lui ont-ils pas promis solennellement de ne plus entreprendre d’exécutions comme celle de Weinsberg ? Ne les ai-je pas entendus eux-mêmes dire, à demi repentants : « Si ce n’était pas fait, peut-