Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/55

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VII.

SOELLER, seul.

Que faire à présent ? Oh ! maudit jeu ! Oh ! que le drôle fût-il pendu ! La taille n’était pas juste : mais il faut me taire. Il est aussi fort à l’épée qu’au pistolet ! Je ne sais que devenir…. Mais quoi ?… Alceste a de l’argent…. et ces crochets jouent fort bien. Il a aussi grande envie de se régaler chez moi ! 11 tourne autour de ma femme ; cela me vexe depuis longtemps. Allons, je m’invite une fois à sa table. Mais, si cela se découvrait, ce serait pour toi une fâcheuse affaire…. Je suis dans la détresse : quel autre parti puis-je prendre ?… Le joueur veut son argent ; sans cela il m’assomme. Courage, Soeller ! en avant ! Toute la maison est endormie. Et, si la chose se découvre, j’ai un bon oreiller, car une belle femme a sauvé plus d’un voleur. [Il sort.)

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ACTE DEUXIÈME.