D’où viendront-ils, ces fusils et ces pistolets ?
Tout cela se trouve. Ne voyez-vous pas que j’ai déjà un sabre ? (Il prend Martin à un coin du théâtre.)
Fort bien !
Nous marchons sur le château, et nous faisons capituler le seigneur. Nous entrons… (Il représente par ses gestes l’entrée au château.)
Écoutez, je dois vous dire que je ne peux vous accompagner. Nous devons au seigneur beaucoup de reconnaissance.
Bagatelles ! La reconnaissance est la première chose que vous devez mettre de côté.
Est-il possible ?
C’est tout naturel. Mettez-la de côté, vous dis-je. Vous trouverez que l’ingratitude est la chose du monde la plus commode.
Je n’aurais pas cru !
Faites-en l’épreuve et venez. Ne faites pas de cérémonies : Ce n’est qu’une comparaison.
Ah ! fort bien, une comparaison !
Ainsi, nous entrons… Mais savez-vous quoi ?
Quoi donc ?
Il vaut mieux que vous représentiez le seigneur. (Il le mène de l’autre côte.) Placez-vous là.
À la bonne heure.