Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/79

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JACK.

Non pas dans les commissions.

LE CHANOINE.

Va donc.

JACK.

Monseigneur, vous gâtez les messagers.

LE CHANOINE.

Je comprends. (Il lui donne de l’argent.) Tiens : fais-en un bon emploi.

JACK.

Je vais le dépenser tout de suite, de peur de le perdre. Merci très-humblement. (A demi-voix, comme pour lui-même, mais de façon que le Chanoine puisse l’entendre, ) Quel maître ! Il mérite d’être prince ! (Il se retire, après plusieurs révérences folâtres.)

LE CHANOINE.

Vite ! vite !… Quel bonheur d’avoir pu exécuter sitôt cette commission !… La seule chose qui m’inquiète, c’est d’être obligé de cacher cela au comte…. C’était la volonté formelle de la princesse…. O bons génies, qui m’avez assisté si visiblement, restez de mon côté, et cachez, du moins pour quelque temps, l’histoire à votre maître !


SCÈNE IV.

LE CHANOINE, LE CHEVALIER, UN DOMESTIQUE.

SAINT-JEAN.

Le chevalier.

LE CHANOINE. ’

Trois siéges. ( Saint-Jean place les sièges. )

LE CHEVALIER.

Me voici ! Je pouvais à peine attendre ce moment. Depuis longtemps je me promène çà et là avec impatience. L’heure sonne et j’accours.

LE CHANOINE.

Soyez le bienvenu.

LE CHEVALIER. .

J’ai trouvé le comte dans l’escalier. Il m’a parlé avec une affabilité,