au Chanoine, qui s’est jusqu’alors agité sur sa chaise. Que dites-vous de ces déclarations de notre chevalier ?
LE Chanoine, souriant. Qu’elles sont d’un disciple, et non pas d’un compagnon. Le Chevalier.
Comment ?
LE CHANOINE.
Il ne faut pas l’interroger, il faut l’instruire.
LE CHEVALIER.
De quoi ?
LE CHANOINE.
Dis-moi la maxime du premier degré.
LE CHEVALIER.
Ce que tu veux que les hommes fassent pour toi, fais-le pour eux !
LE CHANOINE.
Apprends, en revanche, la maxime du deuxième degré : Ce que tu veux que les hommes fassent pour toi, ne le fais pas pour euxl
Le Chevalier, bondissant. Ne le fais pas ! Se moque-t-on de moi Un homme raisonnable, généreux, doit-il parler ainsi ?
LE COMTE.
Assieds-toi : écoute. (Au Chanoine.) Où est le centre du monde, auquel tout doit se rapporter ?
LE CHANOINE.
Dans notre cœur.
LE COMTE.
Quelle est notre loi suprême ?
LE CHANOINE.
Notre intérêt propre.
LE COMTE.
Que nous apprend le second degré ?
< LE CHANOINE.
A être sages et prudents.
LE COMTE.
Quel est l’homme le plus sage ?
LE CHANOINE.
Celui qui ne sait et ne veut rien d’autre que ce qui arrive
LE COMTE.
Quel