Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome X.djvu/347

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çais dans l’occidentale, l’anglais dans celle du nord, à cause du voisinage ou d’autres influences.

Le congrès qui se rassembla dans le voisinage, et qui se rapprocha de nous jusqu’à Erfourt au mois de septembre, est d’une si grande importance, ce temps eut sur ma position une influence si considérable, que je devrais entreprendre un tableau particulier de ce peu de jours.

ESQUISSE.

Septembre.

Au milieu du mois, le bruit se confirme d’une réunion des monarques à Erfourt.

Le 23, des troupes françaises marchent sur cette ville.

Le 24, le grand-duc Constantin arrive à Weimar.

Le 25, l’empereur Alexandre.

Le 27, les augustes personnages se rendent à Erfourt. Napoléon vient au-devant d’eux jusqu’à Munchenholz.

Le 29, le duc m’appelle à Erfourt. Le soir, Andromaque au théâtre français.

Le 30, grand dîner chez le duc. Le soir, Britannicus. Grand thé chez-Mme la présidente de la Reck. Le ministre Maret.

Octobre.

Le 1". Lever chez l’empereur Napoléon. — Palais du gouverneur. Escalier. Vestibule et salle. — Grand bruit. — Local bien connu, personnel nouveau. — Mélange. —Vieilles et nouvelles connaissances. — Le poète prophète. — Humeur badine. — Le prince de Dessau reste pour l’audience. Beaucoup de personnes se rassemblent chez le duc de Weimar. Le prince revient et nous rapporte une scène entre l’empereur etTalma, qui pouvait amener de fâcheuses interprétations et des caquets. — Je dîne chez le ministre Champagny. J’ai pour voisin de table Bourgoin, envoyé français à Dresde.