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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/106

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ANATOMIE

Secundam suturam verò numerat Galenus hujus suturæ partem in anteriori maxillæ sede occurrentem, quæ ab illâ malæ asperitate sursùm ad medium inferioris ambitus sedis oculi pertingit. Hanc post modum tripartitò ait discindi, ac primam, hujus secundæ suturæ partem prope magnum seu intemum oculi sedis angulum, exteriori in parte ad medium superciliorum et communem frontis et maxillæ suturam, inquit procedere. Hac suturæ parte homines destituuntur, verùm in canibus, caudatisque simiis est manifestissima, quamvis interim, non exacte ad superciliorum feratur médium, sed ad eam tantum sedem. in quâ quartum maxillæ os a secundo dirimitur. Ut itaque Galenum assequaris, hanc partem ex canis petes calvaria.

Winslow, Exposition anatomique de la structure du corps humain, tome I, page 73, dit : « Je ne parle pas ici de la séparation de cet os (l’os maxillaire supérieur) par une petite suture transversale derrière le trou incisif, parce qu’elle ne se trouve ordinairement que dans la jeunesse et avant que l’ossification soit achevée. »

Eustache, dans ses planches anatomiques publiées par Albinus, pl. XLVI, fig. 2, représente un crâne de singe vu par devant et placé à côté d’un crâne humain : dans le premier, l’os intermaxillaire est clairement indiqué. Albinus dit seulement, à propos de la seconde figure, qui représente l’os intermaxillaire du singe : Os quod dentes incisiores continet.

Sue, dans le Traité d’Ostéologie de Monro, n’a ni figuré ni décrit la suture qui sépare l’os intermaxillaire de l’apophyse palatine.

Sur la tête des fœtus ou des enfants nouveaux-nés, on voit une trace (quasi rudimentum) de l’os intermaxillaire ; elle est d’autant plus évidente que l’embryon est plus jeune. Chez un hydrocéphale, j’ai observé deux noyaux osseux, et sur des têtes de sujets adultes,