M. Geoffroy-St-Hilaire lit un rapport sur un mémoire de deux jeunes naturalistes[1] contenant des considérations sur l’organisation des mollusques. Dans ce rapport, il laisse percer une vive prédilection pour les inductions à priori, et proclame l’unité de composition organique comme la clef de toute étude sur l’histoire naturelle.
M. Cuvier s’élève contre ce principe, qu’il regarde comme secondaire, et en établit un autre plus général et plus fécond selon lui. Dans la même séance, Geoffroy-St-Hilaire improvise une réplique dans laquelle il fait ouvertement sa profession de foi.
Geoffroy-St-Hilaire lit un mémoire dans le même sens, et présente la théorie des analogues comme étant d’une immense application.
M. Geoffroy applique sa théorie des analogues à la connaissance de l’organisation des poissons. Dans la même séance, M. Cuvier cherche à réfuter les arguments de son adversaire, en prenant pour exemple l’os hyoïde dont il avait fait mention.
Geoffroy-St-Hilaire justifie ses vues sur l’os hyoïde, et présente quelques considérations finales. Le journal
- ↑ MM. Laurencet et Meyraux.