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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/177

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COMPARÉE.

ancienne, réfutée depuis long-temps, mais que quelques Allemands ont reproduite au profit du système panthéistique appelé Philosophie de la nature. »

Un commentaire littéral de ce paragraphe destiné à en éclaircir le sens, et à rendre évidente pour tout le monde la candeur et la sainte bonne foi des philosophes de la nature dont l’Allemagne se glorifie, remplirait probablement un petit volume in-octavo. Je tâcherai donc d’arriver au but par un chemin plus court.

La position de M. Geoffroy-St-Hilaire est tellement difficile, qu’il doit applaudir aux efforts des savants allemands, et se trouver heureux de l’assurance qu’ils partagent ses convictions en marchant dans la même voie, et qu’il peut être sûr de leur approbation réfléchie, et au besoin, de leur utile appui. Car nos voisins de l’ouest n’ont pas eu, en général, à se repentir d’avoir pris connaissance, dans ces derniers temps, des idées et des recherches allemandes.

Les naturalistes cités à cette occasion, sont Kielmeyer, Meckel, Oken, Spix, Tiedemann ; en même temps on fait remonter à trente ans la part que j’ai prise à ces études ; mais je puis bien affirmer qu’il y en a cinquante que je les poursuis avec ardeur. Personne, excepté moi peut-être, n’a conservé le souvenir de mes premiers essais, c’est donc à moi de rappeler ces travaux consciencieux de ma jeunesse, d’autant plus qu’ils peuvent jeter quelque jour sur les questions qui sont actuellement en litige.