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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/236

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BOTANIQUE.

plutôt par un tissu cellulaire particulier, le fait est moins évident. L’importance du rôle que la moelle est appelée à jouer comparativement aux autres parties internes, a été attaquée dans ces derniers temps, et selon nous par des raisonnements sans réplique[1]. On a nié l’influence qu’on lui accordait jusqu’ici sur les phénomènes de l’accroissement, pour en doter les parties intérieures à la seconde écorce connues sous le nom de liber, dans lesquelles résident certainement les propriétés vitales et productrices. Cela étant, on se persuadera plus aisément que chaque nœud procédant immédiatement de ceux qui sont situés au-dessous de lui, ne recevant que par leur intermédiaire des sucs que les feuilles placées entre deux modifient encore, doit avoir une organisation plus parfaite, et envoyer à ses feuilles et à ses bourgeons une nourriture mieux élaborée.

28.

Il en résulte que les fluides grossiers sont toujours rejetés, les autres attirés au contraire. La plante grandit en devenant tous les jours plus parfaite, et arrive enfin au point qui lui est marqué par la nature. Nous voyons les feuilles atteindre en dernier lieu leur plus grand développement et leur plus haut degré de perfection. Alors un nouveau phénomène a lieu, il nous montre que la période que nous venons d’examiner finit, et que nous touchons à l’époque suivante, celle de la floraison.

III.

Passage à l’état de fleur.


Le passage à l’état de fleur se fait plus ou moins

  1. Hedwig dans le 3e cahier du Magasin de Leipsig.