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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/289

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BOTANIQUE.

ce que l’on croit avoir pensé, ou même produit le premier.

Ce désir fut accompli lorsque mon respectable ami F.-A. Wolf me fit connaître son homonyme, qui avait depuis long-temps ouvert la voie que je suivais moi-même ; on verra plus bas tout l’avantage qui résulta pour moi de cette découverte.

Découverte d’un écrivain antérieur.

(1817.)

Gaspard-Frédéric Wolf naquit à Berlin en 1733 ; il étudia à Halle, et fut reçu docteur en 1759. Sa dissertation intitulée Theoria generationis suppose beaucoup de recherches microscopiques, et une puissance, une persévérance dans la méditation que l’on n’est pas en droit d’attendre d’un jeune homme de vingt-six ans. Il se livra, à Breslau, à la pratique de la médecine, et fit un cours de physiologie à l’hôpital de cette ville, Appelé à Berlin, il y continua ses leçons, en s’efforçant surtout de donner à ses auditeurs une idée complète des phénomènes de la génération. En 1764, il publia un volume in-8o en allemand, dont la première partie est historique et polémique ; la seconde, dogmatique et didactique. Bientôt il devint membre de l’académie de Saint-Pétersbourg, et prit une part active aux mémoires ce commentaires de cette société, de 1767 à 1792. Tous ses travaux prouvent qu’il resta fidèle à ses études et à ses convictions jusqu’à sa mort, qui eut lieu en 1794. Ses confrères s’expriment à son égard de la manière suivante :

« Il arriva à Saint-Pétersbourg, au commencement de l’année 1767, et y apporta une réputation bien établie