Aller au contenu

Page:Goethe - Le Renard, 1861, trad. Grenier.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


— C’est pour cela même, répondit le roi, qu’il ne faut pas vous étonner si j’ai le cœur si contrit. Par malheur, je me suis laissé égarer. Car le traître, par une ruse infâme, m’a induit à punir mes amis. Brun et Isengrin sont tous deux humiliés et prisonniers ; ne dois-je pas m’en repentir du fond de mon cœur ? Cela me rapporte peu d’honneur de maltraiter ainsi les premiers barons de ma cour, d’avoir ajouté tant de foi aux artifices de ce menteur ; en un mot,