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Page:Gomot - Histoire de l’abbaye royale de Mozat, 1872.djvu/89

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L’ABBAYE DE MOZAT.

Avant la révolution, cette porte était encore désignée dans le pays sous le nom de la done.

Le sacristain ou secrétain avait soin du trésor, c’est-à-dire des vases sacrés, des reliques, des ornements d’église, des missels précieux. Il entretenait le luminaire de l’église, les lampes du cloître, du dortoir et des privés ; il fournissait l’encens, le vin, les hosties et s’occupait de l’horloge et des cloches. On le désignait parfois sous le nom de trésorier.

L’infirmier était préposé à tout ce qui intéressait la salubrité du monastère et la santé des religieux. Il traitait lui-même les malades et le chirurgien attaché à l’établissement n’était en réalité qu’une sorte de serviteur chargé d’appliquer ses ordonnances. Ce chirurgien était prébendé.

Le chantre conduisait les offices, dirigeait la maîtrise et l’école, surveillait la copie des manuscrits, tenait les cartulaires et les obituaires ou nécrologes. À sa nomination, il recevait le bâton cantoral, insigne de sa dignité.

Le réfecturier avait, comme son nom l’indique, la charge du réfectoire ; il préparait les tables, coupait le pain, en faisait la distribution, s’occupait du linge et des ustensiles. Il assistait debout à tous les repas et, pour que la loi du silence ne fût point enfreinte, il enseignait aux moines les gestes par lesquels ils pouvaient réclamer