Page:Goncourt, L'Italie d'hier, 1894.djvu/121

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des Géorgiques, qui semble avoir pour devise : En nova progenies cœlo demittitur alto.


Beccafumi. — Tête pâle et dorée, comme une tête de morte, éclairée par une chandelle.


Federico Zucchero. — Des fêtes galantes et nues, bondées d’hommes et de femmes, glorieux et glorieuses de la beauté dissolue de leurs corps montrés sans voile, dans un paysage tout plein des amours, de colombes, de cygnes, d’oiseaux au bord d’un canal, où des amours manken-piss sont debout sur la rive, leur petite bedaine et le reste à l’air, au-dessus de l’eau.


Rubens. — Entrée de Henri IV à Paris. Toile toute emplie des clameurs de la foule, des vivats jetés dans l’air par les femmes et les enfants, des hennissements des chevaux, des stridents flottements des drapeaux neufs sur les arcs de triomphe, obombrant le ciel de nuages de gloire ; toile comme toute sonore d’un Te Deum de fanfares par des sonneurs, dont les joues sont prêtes à crever.

Le grand-duc qui règne à Florence aime son peuple,