Page:Goncourt, L'Italie d'hier, 1894.djvu/172

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où les têtes sont traitées avec le travail précieux de la miniature, où la coloration des figures et des vêtements, semble la montée naissante de toutes jeunes couleurs dans des fleurs en boutons, où le noir des ombres est remplacé par un ton léger et neutre de crépuscule, où le Christ et la Vierge sont assis dans une gloire de rayons, gravée sur l’enduit peint, où les crosses des évêques sont gaufrées en relief, où les nimbes sont niellés comme des nimbes de cuivre doré. Mais à l’Académie des beaux-arts, on peut seulement étudier, pénéirer cet Angelico. Là, est le musée, expo-