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rieux croquis des amples habits du dix-huitième siècle, que de jolies surprises du mouvement des personnages, où il y a toujours l’originalité que donne le dessin d’après nature, — et Longhi dessine d’après nature jusqu’à des pots de chambre.
Les dessins de Longhi sont des croquetons enlevés à la pierre d’Italie, rehaussés de blanc, sur un papier légèrement chocolaté, des crayonnages faits avec un crayon facile, heureux, qu’on sent tournoyer entre les doigts de l’artiste, et qui, semblable à une estompe, a quelque chose de non arrêté, d’artistiquement émoussé dans les contours. Quant à la sanguine, Longhi n’a