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Page:Goncourt - Histoire de Marie-Antoinette, 1879.djvu/136

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où le Roi aidait des maçons, fraîche comme le rose tendre de sa robe légère, Marie-Antoinette gâchait du plâtre auprès de lui, et en couvrait sa robe, ses manchettes et ses jolies mains[1], des tendresses d’une douceur inconnue tressaillaient en lui. Une admiration émue le menait à l’amour. Il se sentait jeune et renouvelé. Il aimait..

    à Paris chez Croisey. Je crois la gravure faite d’après un dessin de Gabriel de Saint-Aubin.

    MARIE-ANTOINETTE. — Peint par Lebrun. Gravé par Schinker.

    MARIE-ANTOINETTE. — Dessiné par Touzé en partie d’après le portrait de Madame Lebrun. Gravé par Duclos.

    MARIE-ANTOINETTE. — Peint en 1785 par Boze. Gravé en 1814 par Miger.

    LA REINE À LA CONCIERGERIE. — Prieur fecit d’après un tableau tiré du cabinet de l’abbé Caron. Je crois que c’est la copie de l’original du peintre polonais Shokarski qui se trouve dans la galerie d’Arenberg.

    Il y a plusieurs profils : le profil d’après Vassé, dessinateur des médailles, en imitation de crayon par Demarteau ; le profil d’après le dessin de Moreau, gravé par Gaucher ; le profil d’après le dessin de Cochin gravé par Prévost. Parmi ces profils, un des plus jolis est un profil de la Reine qui fait le médaillon d’une adresse d’un magasin d’étoffes de soie d’or et d’argent de la rue Saint-Honoré qui avait pour enseigne : À la Bienfaisance.

    Les plus rares, les plus curieux, les plus chers de ces portraits gravés sont le petit portrait en imitation de pastel de Bonnet d’après Krausinger, et le grand portrait en couleur de Janinet, surtout lorsqu’il a son encadrement historié et sa guirlande de lys en or. M. de Lescure cite un autre rare portrait en couleur dans la manière des Dagoty, où la Reine, coiffée de plumes, a la main gauche appuyée sur la couronne royale. Ici je ne veux pas oublier une tête de grandeur naturelle, qui, quoiqu’elle ne portât pas de nom, étaient bien certainement un portrait de Marie-Antoinette. C’est l’unique épreuve que j’aie jamais vue de cette estampe du plus haut intérêt, vendue il y a deux ans à une vente de Clément.

  1. Feuilleton des Débats, par de Barrière, 26 août 1858.