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livres de chandelle par jour
28 s.
Pour l’entretien et dépense journalière des ustensiles de cuisine
10 s.
Pour l’entretien aussi des batteries de cuisine et d’office
15 s.
Pour le porteur d’eau
5 s.

Soit la somme par « chacun an » de neuf mille cinq cent trente-six livres, seize solz.

Maintenant Audiger établit la dépense, à laquelle peut revenir la table du seigneur, à douze couverts par jour, soir et matin.

Pour le premier service de la table, il doit avoir à dîner : un grand potage, quatre petits plats, deux assiettes hors-d’œuvre ; pour le second service, un grand plat de rôt, deux salades, deux plats d’entremets ; pour le troisième service, un grand plat de fruits avec quatre compotes.

Pour la viande de rôtisserie, il faut, tous les jours, un chapon pour mettre au pot, deux poulets pour faire une entrée, trois pièces de rôt pour le matin, autant pour le soir, ce qui, à huit pièces de rôtisserie par jour à vingt-cinq sous, chaque pièce, fait monter la dépense à
10 l.
Et Audiger estime, par jour, le pain à
36 s.
Le vin à
6 l.
Les légumes, ragoûts, crêtes, ris de veau, foies gras, beurre, etc., à
4 l.
Les fruits et les compotes à
4 l.
La bougie à raison d’une livre par jour ; tant pour la table que pour la chambre, à
30 s.