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LXI
Les femmes de la Cordonnerie, appelées dans le langage administratif des toquées, étaient de pauvres travailleuses.
Quelques-unes, devant la tâche posée devant elles, restaient une partie de la journée, les bras croisés, les paupières battantes sur la dilatation de leurs pupilles.
D’autres approchaient d’elles la besogne avec des mains raides et destructives, la tracassaient un moment, la mettaient en tapon, la repoussaient.
La plupart, au bout d’un petit quart d’heure de travail qui faisait saillir les veines de leurs tempes, vaincues et incapables d’une