Page:Gouffé - Le Livre de Pâtisserie, 1873.djvu/219

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  • Prenez ensuite un moule représentant la corbeille ; faites du pastillage : colorez-en une partie en rose.
  • Faites une abaisse de 3 millimètres d’épaisseur.
  • Laissez reposer.
  • Détaillez tous les morceaux qui composent la pièce et, comme pour la lyre, collez des bandes autour d’une abaisse et lorsque celle-ci sera sèche, collez l’autre.
  • Foncez la corbeille.
  • Faites l’anneau en deux parties et collez un fil de fer dans le milieu pour lui donner de la solidité.
  • De même, mettez du fil de fer dans l’intérieur des grandes S, ainsi que dans le pied. De cette manière on ne craint pas les accidents.
  • Lorsque le tout est préparé, on colle, puis on laisse sécher.
  • Quand tout est bien ajusté, on décore avec le pastillage comme le dessin l’indique.

Pour la couronne du milieu, on peut très facilement la faire à la main.

Je conseille de faire le bouquet en pastillage blanc, ainsi que les grandes feuilles qui garnissent le bord de la corbeille.

Les écussons se font séparément, et on les ajuste après l’achèvement de la pièce. Quant au chiffre, il varie avec les circonstances.

Quoique ce dessin soit d’une exécution difficile et qu’il dépasse le but que je me suis proposé de ne présenter que des modèles faciles, je n’ai pu m’empêcher de lui donner la place qui lui appartient dans mon livre. Celui qui voudra devenir bon ouvrier doit travailler jusqu’à ce qu’il fasse ces modèles bien nets et bien droits ; je lui prédis qu’il pourra ensuite faire en pièce montée tous les sujets qu’il voudra. Qu’il ne se rebute pas, qu’il les recommence plusieurs fois ; plus il s’exercera, plus il deviendra capable. Qu’il en croie ma vieille expérience : ce n’est qu’en travaillant beaucoup que l’on devient un ouvrier vraiment habile.

Ce sujet, exécuté dans des proportions deux fois plus grandes que le dessin, est un très joli couronnement d’entremets ou de grosses pièces de pâtisserie.