la lame criblée de l’ethmoïde, jusqu’au siége du ver. On comprend facilement la barbarie de ce procédé, quoique ce berger ait prétendu en avoir retiré de bons résultats. Il devait produire dans les cavités nasales et l’ethmoïde des délabrements qui ne pouvaient que hâter la mort de l’animal. Cet écossais employait aussi quelquefois la ponction avec le trocart, mais il a prétendu ne pas en avoir retiré d’aussi bons résultats.
Barré et Vilmorin faisaient, à l’endroit correspondant au siége de l’hydatide, une cautérisation assez profonde pour perforer la cavité crânienne ; l’ouverture produite était de la dimension d’un pois, et l’eau de l’hydatide se déversait par cette ouverture. Ils extrayaient au moyen de pinces ou la pointe d’un bistouri la partie d’os détruite par le feu. On peut facilement s’expliquer les nombreux inconvénients, qui devaient résulter de l’introduction du calorique dans la cavité crânienne. Il serait absurde de proposer un pareil procédé.
B. Par injection. Gérike vétérinaire Westphalien pratique à la peau une incision ayant à peu près un centimètre, ponctionne l’hydatide à travers l’os avec un petit trocart, fait écouler le liquide et termine l’opération par une injection de trois ou quatre gouttes de teinture de Myrrhe, au moyen de la canule laissée en place, et il répète cela pour chaque hydatide. Quelques vétérinaires ont depuis injecté de la teinture d’iode, d’aloès, mais ce procédé est dangereux, vu qu’on peut faire développer une inflammation cérébrale.
3o Cautérisation du crâne. — Neyrac employait la cautérisation sur la région frontale. Il se servait d’un cautère cylindrique, ayant vingt sept centimètres de longueur et quatorze millimètres de diamètre. Une des extrémités se