le don de la beauté sereine et parfaite fût un abri salutaire contre les splendeurs éblouissantes révélées au chantre des Apocalypses.
Une analyse détaillée des innombrables chefs-d’œuvre qui se trouvent à Rome sortirait des bornes de ces Mémoires où j’ai voulu surtout retracer les circonstances principales de ma jeunesse et de ma carrière artistique…
Ce fut dans l’hiver de 1840-41 que j’eus, pour la première fois, l’occasion de voir et d’entendre Pauline Garcia, sœur de la Malibran, et qui venait d’épouser Louis Viardot, alors directeur du Théâtre-Italien à Paris. Elle n’avait pas encore dix-huit ans, et ses débuts au Théâtre-Italien avaient été un événement. Elle faisait son voyage de noces avec son mari, et j’eus l’honneur et le plaisir de lui accompagner, dans le salon de