Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/174

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— Eh bien ! me dit le curé, c’est très bien ; c’est entendu, j’accepte votre démission.

Et là-dessus, nous nous quittons les meilleurs amis du monde.

Je n’étais pas rentré chez moi depuis une demi-heure que le domestique du curé sonnait à ma porte.

— Eh bien ! Jean, qu’y a-t-il ?

— Monsieur, c’est M. le curé qui voudrait vous parler.

— Ah !… C’est bien, Jean, dites que j’y vais.

J’arrive chez le curé, qui reprend la conversation en me disant :

— Voyons, voyons, mon cher enfant, vous avez jeté le manche après la cognée, tout à l’heure ; est-ce qu’il n’y a pas moyen de s’entendre ? Examinons la question avec calme. Vous êtes parti là comme la poudre !…