Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/228

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vilaines épreuves ; mais c’est dur sur le moment.

J’ai su, mon cher Hector, que tu avais écrit à Gruyère ; au moment où je me laissais aller à ma jalousie, Hébert m’a dit : « Console-toi : c’est une commission dont il le charge, tout simplement. » Alors, je me suis consolé dans l’espoir d’en recevoir une plus tard pour moi. Je dois te dire que j’ai été fort heureux des témoignages d’intérêt que m’ont donnés ces jours-ci plusieurs de mes camarades, entre autres notre bon petit peintre Hébert : j’ai été très sensible au soin et à l’attention avec lesquels je l’ai vu écouter la répétition de ma messe ; il n’y aurait certainement pas eu cela chez un indifférent, et on est toujours heureux de pouvoir citer ceux qui ne le sont pas. Comme je sais que tu aimes aussi Hébert, je suis bien aise de te faire parvenir ce renseignement sur son compte,