velles sur le compte de la flânerie. Ainsi donc, tout est oublié excepté toi.
J’aurais voulu pouvoir te dire déjà depuis longtemps ce qui m’arrive d’heureux ici : c’est de pouvoir faire exécuter à grand orchestre, le 8 septembre, dans une des églises de Vienne, ma messe de Rome, qui a été jouée à Saint-Louis-des-Français à la fête du Roi. C’est un grand avantage et qui n’est encore échu à aucun pensionnaire : je dois cela à la connaissance de quelques artistes fort obligeants qui m’en ont fait connaître d’autres, influents. À Vienne, je travaille ; je n’y vois que très peu de monde, je ne sors presque pas ; je suis jusqu’au cou dans un requiem à grand orchestre qui sera probablement exécuté en Allemagne le 2 novembre. On m’a déjà offert ici, dans l’église où sera jouée ma messe de Rome, de m’exécuter aussi mon requiem. Comme je ne sais pas encore