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Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/243

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jusqu’à quel point je serai satisfait de l’exécution, je n’ai encore rien décidé à part moi. À Berlin, par la connaissance de madame Henzel et de Mendelssohn, il serait fort possible que j’obtinsse une exécution beaucoup plus belle qu’à Vienne, et qui aurait l’avantage de me donner une position meilleure aux yeux des artistes. À Vienne, je suis toujours libre d’accepter : si je suis content de l’exécution de ma messe du 8 septembre, je me déciderai à donner mon requiem ici ; sinon, je le porte à Berlin. Madame Henzel, lorsqu’elle était à Rome, me disait : « Quand vous viendrez en Allemagne, si vous avez de la musique à faire jouer, mon frère pourra vous être d’un grand secours. » Je lui ai écrit à Berlin, il y a quelques jours, et, comme je dois partir d’ici le 12 septembre pour faire une tournée à Munich, Leipzig, Berlin, Dresde, Prague, je la prie de vouloir bien