Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/244

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me dire si elle croit que je puisse ou non arriver à Berlin avec des projets d’y faire jouer de ma musique ; sa réponse influencera encore ma décision à cet égard. Si elle me dit oui, je reste à Berlin jusque dans les premiers jours de novembre, et puis je reviens ensuite à Paris ; sinon, il me faut redescendre à Vienne, où je reviens en quatre jours par les chemins de fer. Il y en a un qui va de Vienne à Olmutz, et qui me fait faire près de soixante lieues. Si je dois rester à Berlin pour mon requiem, je serai obligé d’arranger mon voyage différemment et de le faire ainsi : Munich, Prague, Dresde, Leipzig, Berlin. Au reste, je t’en informerai quand j’en serai sûr.

J’ai bien des fois regretté notre belle Rome, cher Hector, et j’envie bien le sort de ceux qui y sont encore ; ce n’est presque que dans le souvenir de ce beau pays