Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/261

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Allons, je vous embrasse pour nous tous. Mille bonnes amitiés à vos chers hôtes, et mes très affectueux respects à M. le curé, que je n’oublie jamais.

                   CHARLES GOUNOD.


XI

         19 octobre 1870, midi et demi.
    Chers amis,

Nous allons sortir dans un instant avec madame Brown qui va venir nous prendre en voiture pour nous conduire au Palais de Cristal, dont les eaux jouent aujourd’hui pour la dernière fois et qu’elle veut absolument nous faire voir. Tu juges, mon Pigny, si mes yeux seront bien occupés de ce qui sera devant eux ! Je ne vois plus que notre patrie ! Je la vois, plus encore, plus obstinément que si j’y étais !