Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/266

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que la paix leur eût peut-être donné vingt ans plus tard.

Tout le monde va bien. Jean et Jeanne embrassent tendrement leurs oncle et cousin.

                   CHARLES GOUNOD.


XIII

    Mon cher Pi,

Voilà donc encore une fois nos espérances trompées par la rupture définitive de cet armistice aux chances duquel il me semble que M. Thiers avait apporté toutes les garanties d’un négociateur consommé, et le gouvernement toutes les concessions où peut descendre un peuple qui se respecte. — Et maintenant, que va-t-il se passer ? Hélas ! je suis bouleversé d’y songer ! Mais, si je ne puis ni détacher ni détourner mon cœur des malheurs de notre cher