qu’on lui consacre, et, au rebours des opérations financières, c’est ici le revenu qui rapporte le capital.
S’il est au monde un travailleur occupé sans relâche, — et Dieu sait de combien de façons, — c’est assurément le cœur : de la régularité permanente de ses battements dépend celle de notre respiration, ainsi que la circulation de ce sang qui charrie et distribue à chaque organe, avec un discernement si merveilleux, les divers éléments nécessaires à l’entretien de leurs fonctions ; et tout ce magnifique ensemble se déroule jusque pendant notre sommeil, sans un moment de trêve.
Que dirait le cœur, si on lui conseillait, à lui aussi, de ne pas travailler tant que cela, de prendre un peu de repos, de se distraire, enfin ?
Or le travail est à la vie de l’esprit ce que le cœur est à la vie du corps ; c’est la