Page:Gourmont - Lettres à Sixtine, 1921.djvu/24

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                 en sa frêle nef n’aborda,
                 mais, ô lamentable déroute !
                 ils se sont querellés en route
                 et la raison les rencontra.


                      L’odeur des jacynthes
                      vibrait dans l’encens,
                      l’orgue avait des plaintes
                      à troubler les saintes,
                      l’odeur des jacynthes
                      vibrait dans l’encens.


Et je songeais : Comment tenir à la tempête
Sans ce bras pour gouvernail, et sans cette tête
pour étoile, comment tenir à la tempête
                            sans elle ?
Et je songeais encore : Quel serait mon soleil
sans la caresse, et la splendeur, et le vermeil
éclat de ses cheveux, quel serait mon soleil
                            sans elle ?