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signés à la main ainsi : f. d’Églantine f. En guise de préface, on lit en tête de l’ouvrage, qui a deux volumes, un Précis apologétique, écrit en prison par le poète. C’est un recueil de poésies, hélas ! bien médiocres, et on n’en ferait aucun cas, si le second tome, à la page 182, ne contenait Il pleut, il pleut, bergère. Mais il vaudrait peut-être mieux ne pas savoir que l’auteur de cette romance, si enfantinement amoureuse, fut un des meurtriers des Girondins. Quand les hommes de ces temps-là fredonnent : « Il pleut, il pleut, bergère », on a peur ; on croit qu’ils veulent dire : Il pleut du sang !
1904.