Page:Gourmont - Une nuit au Luxembourg, 1906.djvu/183

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quelle moquerie cruelle, je ne sais quels reproches tristes. Une angoisse m’éprouvait, je respirais mal, j’avais froid, le souvenir de mes luxures nocturnes me dégoûtait le cœur. J’allais peut-être m’évanouir, quand mon maître parla.

LUI

Tu as donc choisi. C’est bien. Adieu.

MOI

Oh ! non ! Pas encore !

LUI

Voudrais-tu saluer ces charmantes jeunes femmes ? Les voici.

Je les vis s’avancer vers moi, nues, et souriantes, de la tête aux pieds, d’un sourire