Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/242

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comte de Madoc quitterait aussi sa place et que tous les deux s’en iraient. Mais le comte de Madoc ne s’étant pas levé, le capitaine Glenmour s’était assis de nouveau, et ni l’un ni l’autre, en somme, ne paraissaient disposés à se retirer.

Voyant que ces Messieurs désiraient rester encore quelques instants chez elle, Mousseline sonna et elle dit à son groom de mettre sur la table quelques pièces froides, du vin de Bordeaux, du vin de Champagne et des liqueurs.

Si le visage de chacun de ces deux messieurs parut rayonnant de plaisir et de reconnaissance à cette idée de Mousseline qui leur offrait cette collation, leur pensée, à l’un et à l’autre, fut : C’est très-bien, mais j’aurais mieux aimé être resté seul pour souper en tête à tête avec Mousseline.

On prit place autour de la table.