Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/161

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jours-ci je voulais proposer à mylady une petite cavalcade dans le parc ; vous eussiez été des nôtres, sir Caskil, si…

— J’en serais si vous le vouliez, malgré mon inexpérience hippique.

— C’est que, mylady et moi, nous allons comme la tempête.

— Je ne vous promets pas d’aller tout à fait si vite. Je me bornerai à aller comme le beau temps.

— Vous nous suivrez alors.

— Je vous suivrai, mon ami. C’est déjà assez honorable.

— Ce qui ne vous empêchera pas de tomber quand nous serons à un certain endroit que je vois d’ici.

— Vous voyez déjà d’ici l’endroit où je tomberai ; vous êtes peu encourageant !

— Quel singulier jeune homme vous êtes,