Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/163

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berez pas ; et puis sur le gazon… Vous y consentez, n’est-ce pas, mylady ?… Vous dites oui ! Vivat ! Nous aurons une course ici, c’est arrêté… sur la pelouse… Nous ferons quelques invitations aux châteaux des environs. Nous comptons une dizaine de gentilshommes-riders tout près d’ici. Ils viendront avec leurs chevaux ; nous engagerons des paris. Le vainqueur recevra une coupe d’or de la main de lady Glenmour. Ce sera tout à fait chevaleresque.

— Si mylady accepte, dit sir Caskil.

— Mylady accepte, reprit Tancrède.

— La saison est bien avancée, objecta faiblement lady Glenmour.

— Il fait un temps superbe, profitons-en donc. C’est aujourd’hui jeudi ; courons dimanche ; d’ici là, on fera les préparatifs nécessaires…

— À dimanche, donc, répéta sir Caskil.