Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/233

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dre, votre connaissance du grand monde le garantiront des dangereuses intimités qu’il pourrait contracter à Paris. »

— Ne ris donc pas ; va toujours, folle !

« Noble, généreux et riche, il ne lui manque, pour être un homme accompli, que le vernis brillant de Paris, et il l’obtiendra, grâce à vous, madame la marquise de Brukenbach, si vous daignez, comme je l’espère, prendre quelque intérêt au fils de mon meilleur ami, Monsieur le baron de Morghen. Vous en dire davantage ce serait mettre en doute votre vieille amitié pour moi, et je ne le dois pas.

« Votre obéissant et fidèle serviteur,
« Prince de Mulnitz. »


— Eh bien ! qu’en dis-tu, Mousseline ?

— Je dis ce que tu penses, qu’il faut profiter de l’erreur.