Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/274

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Le major souriait, mais ses cheveux étaient dressés sur sa tête.

Il appela un domestique… Mais le testament ? le testament ? le testament, qu’en ai-je fait ? se demanda-t-il en sursaut… Il le cherchait près de lui, autour de lui, dans son trouble il ne savait ce qu’il était devenu ; et l’on allait entrer !… Il était fou !… il avait appelé !… Qu’allait-il dire ?… il se fouilla trois fois précipitamment… le testament était placé entre son gilet et sa chemise où il l’avait mis lui-même… Ah ! dit-il, quel bonheur, il est là…

On entra ; c’était un domestique.

— Mon père est tombé tout à coup évanoui, dit-il au domestique qui se hâta de relever le baron… Allez ! allez vite ! qu’on aille chercher un médecin… Non, restez ici, j’irai moi-même le chercher…

— Revenez au plus vite, monsieur le ma-